LES MASTERS La formation de master en Histoire de l’art et archéologie, orientation générale, a pour but de vous encourager et de vous aider à transmettre le savoir acquis pendant le 1er cycle, à vous familiariser avec la recherche scientifique, à utiliser les connaissances acquises pour produire un discours scientifique propre, et à pratiquer les métiers d’historienne ou d’historien de l’art et/ou d’archéologue. Dans le cadre des cours dits de séminaire, dont les thèmes généraux changent chaque année, vous devrez présenter une partie de la matière dans un exposé oral et dans un court travail écrit. On soulignera que l’offre de cours est abondante, de telle sorte que vous puissiez, en master, vous spécialiser sur l’époque qui vous intéresse particulièrement. Le diplôme de master en 60 crédits peut être obtenu au terme d’une année. Les masters à finalité (120 crédits) se déploient sur deux ans. Le master à finalité approfondie permet de se former plus intensivement à la recherche dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie, tout en s’appuyant sur d’autres sciences humaines, telles l’histoire ou les langues et littératures romanes et étrangères. Le master à finalité spécialisée en Muséologie forme spécifiquement au travail dans les musées ou dans les salles d’expositions. Enfin, le master à finalité didactique forme aux métiers de l’enseignement et de médiateur en musées. D’autres cours se donnent directement sur le terrain lors de visites de musées, d’églises, de demeures, par exemple, sur des chantiers de fouilles ou encore en laboratoire. 55 CR Cours au choix (25 crédits) + finalité (30 crédits) Approfondie (formation à la recherche dans une période) / Spécialisée en Muséologie / Didactique. Y compris stages, exercices, voyages… 30 CR Travail de fin d’études 20 CR Séminaires d’histoire de l’art et archéologie 15 CR Cours techniques et méthodologiques 120 CRÉDITS BON À SAVOIR De nombreux stéréotypes courent sur ces études : les suivre serait un luxe propre à agrémenter l’existence, mais peu susceptible de l’assurer. Rien n’est plus faux : on perd facilement de vue leurs incidences économiques, pourtant bien réelles, et même de moins en moins négligeables, l’évolution du marché de l’art, de l’édition d’art et du tourisme étant ce que l’on sait. Peu de disciplines permettent un contact aussi direct avec les œuvres d’art, autorisent une telle familiarité avec les documents, que l’on tire parfois soi-même du sol, et inculquent aussi naturellement le sens des réalités. Peu de secteurs des sciences humaines offrent finalement une préparation aussi variée à la vie professionnelle. À partir de l’année académique 2025-2026, la finalité didactique disparaîtra et de nouveaux parcours seront mis en place pour enseigner dans le secondaire supérieur (Réforme de la Formation Initiale des Enseignants - RFIE). p p. 15 66
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