Les enseignements disciplinaires Les enseignements disciplinaires délivrent les connaissances et compétences dans les différentes matières de base de la formation. Selon la spécificité de chaque discipline, les enseignements disciplinaires sont basés sur une combinaison d’enseignements ex cathedra théoriques, de travaux pratiques et dirigés en laboratoire, d’activités de terrain et de projets menés individuellement ou en groupe. Les stages Véritable point d’orgue de la formation, le stage est essentiel pour confronter la théorie à la pratique et rassembler les connaissances acquises aux cours. Lors de votre stage, vous devez faire des choix adaptés aux situations de terrain. Vous devez travailler en équipe et appréhender l’esprit de l’entreprise qui vous accueille. Un stage obligatoire de 12 semaines est organisé en fin de cycle de bachelier. Il est possible d’effectuer un second stage en master. Le portfolio Le « portfolio compétences » est un dispositif pédagogique qui vous permet d’affiner la construction de vos compétences professionnelles en dehors des matières techniques de votre spécialisation. Il s’agit essentiellement des compétences psychosociales (ou Soft Skills) que vous souhaitez renforcer dans la perspective de votre projet professionnel. Le travail de fin d’études Le travail de fin d’études est un travail personnel effectué à l’issue de votre master. Il doit aboutir à la démonstration de votre autonomie et de votre aptitude à aborder avec méthode et créativité, un projet, une réflexion méthodologique ou une recherche originale d’une envergure significative dans le domaine du paysage au sens large. Il fait l’objet d’une présentation écrite et orale. Il peut se réaliser au sein des institutions partenaires du cursus ou en dehors de celles-ci dans le monde professionnel ou à l’étranger. Les ouvertures professionnelles L’architecte paysagiste est actif dans différents secteurs : • bureaux d’architecture du paysage, d’architecture et d’urbanisme (privé) : • études paysagères, urbanistiques, études d’incidences, aménagement du territoire ; • conception, coordination et mise en œuvre d’espaces publics ; • master plans, schémas directeurs (échelle territoriale et métropolitaine) ; • départements espaces verts, urbanisme (communaux, régionaux) ; • organisations nationales et internationales (ONF, DNF, etc.) ; • université : projets de recherche et développement. Le recours à l’architecte paysagiste comme coordinateur ou coordinatrice est de plus en plus systématique. Ce profil est devenu, dans de nombreux pays européens, un interlocuteur incontournable et recherché de la filière paysage. Le projet au cœur de la formation La pédagogie du projet occupe une place centrale dans la formation. Elle implique une mobilisation des connaissances de toutes les disciplines enseignées. Dès la première année, au minimum un tiers de chaque quadrimestre est évalué sur la base de la pédagogie « par le projet ». Cette pédagogie est essentiellement développée dans le cadre de l’atelier-projet. Les thèmes qui y sont abordés sont en lien avec les unités d’enseignement du quadrimestre. Les enseignants et enseignantes des cours théoriques peuvent participer au jury de présentation des projets. L’exercice « par le projet » peut prendre plusieurs formes et plusieurs temporalités et avoir des objectifs pédagogiques diversifiés. C’est aussi l’endroit de la synthèse des cours théoriques. Il peut aussi être le réceptacle des travaux pratiques d’autres domaines théoriques. Il peut prendre la forme d’un workshop, d’un séminaire, d’une loge d’un jour, d’un travail interdisciplinaire, d’un travail in situ, d’une collaboration active avec un domaine plus spécialisé, etc. 36
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