Médecine vétérinaire

3 | CARRIÈRES DANS LE SECTEUR PRIVÉ Les industries pharmaceutiques et agroalimentaires Le vétérinaire travaillant dans les firmes productrices d’aliments pour bétail surveille la santé, la croissance et le milieu de vie du bétail ; il fournit les informations nécessaires sur l’élevage et la nourriture, et se trouve parfois aussi à la tête des services technico-commerciaux dans les industries d’aliments pour bétail. De plus en plus, le vétérinaire est recherché pour gérer le service qualité d’importants acteurs de l’industrie de transformation et de distribution en alimentation humaine. Le vétérinaire employé par une firme pharmaceutique est la plupart du temps engagé comme chercheur. Il peut également être chargé d’étudier la situation du marché, afin d’évaluer les possibilités commerciales d’un nouveau produit ; il s’occupe alors de la vente et de la publicité de ce produit, forme et dirige les délégués commerciaux. Les centres d’insémination artificielle Les centres d’insémination artificielle des bovins ou des porcins constituent également une source de débouchés mais plus limitée, l’engagement étant contingenté (80 vétérinaires environ). Les vétérinaires qui en dépendent exercent, selon les centres, leur activité à titre d’indépendant ou de salarié dans un secteur géographique défini. Ils et elles s’occupent d’insémination artificielle, de transfert d’embryons, de conseil d’accouplement et de gestion de la reproduction des troupeaux bovins ou porcins. 4 | AUTRES POSSIBILITÉS PROFESSIONNELLES D’autre diplômés s’orientent actuellement vers des activités plus pointues voire spécialisées. De par sa formation, le vétérinaire est capable de travailler dans des domaines éloignés de la médecine en y appliquant ses compétences d’analyse, de raisonnement, de diagnostic et d’instauration de solutions. C’est pourquoi de nombreux confrères font carrière dans des domaines non médicaux qui leur permettent néanmoins de déployer les compétences acquises durant leurs études. Quelques vétérinaires belges sont fonctionnaires européens. Des examens de recrutement au niveau international sont régulièrement organisés. D’autres effectuent également des missions dans les pays en développement pour le compte d’ONG, de l’OMS… Un niveau scientifique très élevé et une connaissance des langues étrangères sont indispensables pour apporter aux industries du tiers-monde les spécialistes qu’elles réclament. Enfin, certains vétérinaires pourront partir apporter leur coopération dans les pays en développement par l’intermédiaire de Vétérinaires Sans Frontières : www.veterinairessansfrontieres.be 32

RkJQdWJsaXNoZXIy MTk1ODY=