Médecine vétérinaire

La Recherche En Faculté de Médecine vétérinaire Une intense activité de recherche a lieu au sein de l'Université de Liège. Certains étudiants et étudiantes font également le choix, à l'issue de leur master, de se lancer dans la recherche via un doctorat, 3e cycle d'études permettant de se former au métier de chercheur. Pour mieux comprendre notre monde, décoder notre société, relever collectivement nos défis. Tour d'horizon de quelques recherches menées actuellement en Faculté de Médecine vétérinaire. Qu’ils soient sauvages, de compagnie ou d’élevage, les animaux occupent une place importante dans notre société. Leur domestication et l’intensification de l’agriculture ont engendré l’apparition de nouvelles maladies qui doivent être mieux connues pour être traitées de façon optimale, mais aussi pour éviter leur transmission vers les êtres humains. En Faculté de Médecine vétérinaire, la santé animale s’inscrit dans une optique de santé globale, en collaboration avec les Facultés de Médecine et de Gembloux Agro-Bio Tech. Cette dernière intègre à la fois la protection de la nature et des Hommes. La recherche en médecine vétérinaire s’articule autour de trois secteurs thématiques : la médecine vétérinaire comparée, la santé publique vétérinaire et les productions animales durables. Depuis l’infectiologie jusqu’à la sécurité alimentaire en passant par l’aquaculture, la discipline vise le bien-être animal et participe à l’amélioration de la prise en charge de maladies développées par l’Homme. DE LA DÉTECTION DES MALADIES… Il n’y a pas que les épidémiologistes qui sont engagés dans la recherche sur les maladies infectieuses. Les médecins vétérinaires amènent eux aussi leur pierre à l’édifice de la santé publique. Ils figurent même en première ligne du processus à travers la découverte et le traitement de maladies animales potentiellement transmissibles vers l’homme (grippe aviaire, grippe porcine, etc.). Leur rôle est crucial. Il consiste à identifier les facteurs de transmission, à exercer des activités de surveillance sur les populations animales et à émettre des recommandations sanitaires auprès de professionnels comme les éleveurs, chasseurs et agents forestiers. Plusieurs chercheurs sont notamment chargés de notifier les maladies qui circulent annuellement parmi la faune sauvage (sangliers, oiseaux sauvages, chauve-souris) et d’établir des plans d’action en collaboration avec les acteurs de terrain. … À LEUR GUÉRISON Outre la détection de maladies, les vétérinaires participent à l’élaboration de traitements en conduisant des études précliniques. Lors de ce stade exploratoire, ce sont les mutations du virus, sa résistance ou encore les réactions immunitaires qui sont analysées puis comparées et transposées à la médecine humaine. Certaines maladies animales constituent des modèles de maladies humaines : il s’agit de la médecine vétérinaire translationnelle. Soigner des maladies animales peut donc non seulement être bénéfique pour les animaux eux-mêmes, mais aussi plus largement servir au développement de thérapies pour l’homme. 34

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