FOCUS SUR UN PROGRAMME INNOVANT Urban and Environmental Engineering Ingénieur en génie urbain : anticiper le mode de construction des bâtiments et des infrastructures des villes de demain pour améliorer le cadre de vie dans un souci constant de développement durable. ABORDER LA VILLE DANS TOUTES SES DIMENSIONS En 2050, 75 % de la population mondiale vivra en ville. « Construire la ville de demain » constitue un défi pour les ingénieurs dans des domaines aussi variés que l’approvisionnement (eau, matières premières et secondaires, énergie, occupation du sol), la résilience, le « risk management », les sollicitations exceptionnelles (vent, secousse sismique, inondations, etc.), la mobilité, etc. Le travail des ingénieurs consiste à anticiper le mode de construction des bâtiments et des infrastructures qui seront nécessaires au citadin de demain et qui amélioreront son cadre de vie fonctionnel, visuel, sonore ou olfactif dans un souci constant de développement durable. Cette conception nécessite une adaptation fondamentale du métier vers une fonction intégratrice des compétences techniques, basées sur le monitoring, la modélisation, mais aussi par des connaissances plus approfondies de l’environnement humain spécifique de la ville. UNE SPÉCIALISATION COMMUNE À PLUSIEURS MASTERS Pour former les étudiants capables de relever ces défis, les sections « Constructions » et « Architecture » proposent une finalité spécialisée commune dans le domaine « Urban and Environmental Engineering », orientée plus spécifiquement vers deux axes : « resources efficiency » et « risk management », en collaboration avec des spécialistes de la ville. Les cours sont également au programme du master Ingénieur civil des mines et géologue – Geological engineering. La spécificité de la formation de l’ingénieur en génie urbain réside dans sa capacité à appréhender chaque projet dans sa globalité tout en utilisant sa culture d’ingénieur pour en traiter les aspects scientifiques. Cette finalité spécialisée est organisée en anglais durant le 1er quadrimestre. RÉPARTITION DES ENSEIGNEMENTS • Cours techniques : 18 crédits – Gestion des eaux (propres et usées, y compris traitement) – Ressources naturelles et secondaires (reduce, reuse et recycle) – Résilience des ouvrages et bâtiments (feu, tremblement de terre, etc.) – Gestion des friches industrielles (monitoring, remédiation) – Ressources et gestion de l’énergie (énergies alternatives, réseaux d’énergie, etc.) – Introduction des outils de GIS dans la gestion de la ville • Cours de sciences humaines/économie : 7 crédits – Participation citoyenne – Transport et mobilité • Projet intégrateur : 5 crédits Chaque enseignement comporte au moins un séminaire auquel participent un ou plusieurs intervenants extérieurs. Pendant mon master, j’ai participé à un concours organisé par le Groupement belge du béton. Il s’agissait de réaliser 3 éprouvettes de béton de résistance égale. Nous nous sommes prêtés à l’exercice avec des techniciens du laboratoire des matériaux de construction qui nous ont prodigué des conseils très pratiques et avisés. Cette expérience était, à de nombreux égards, vraiment passionnante. Maxime VERMEYLEN – diplômé en Ingénieur civil des constructions 38
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