Sciences sociales

STAGES ET TERRAINS DE RECHERCHES Afin de former les futurs professionnels de la coopération, un stage de 10 semaines est obligatoire en bloc 2 du master. Ce stage est l’opportunité pour l’étudiant ou l’étudiante de donner une dimension pratique à sa formation, mais également de faire preuve de distance critique sur les pratiques de la coopération au développement (comment se positionne l’organisation, quel est son discours, etc.). Le projet pédagogique tente d’intégrer au mieux les choix de cours, le stage et le mémoire. Pendant son stage, il est également attendu de l’étudiant qu’il fasse des liens entre les savoirs acquis durant son parcours et les thématiques traitées sur son lieu de stage. Celui-ci peut être réalisé dans une organisation, privée ou publique, en Belgique ou à l’étranger, active dans la coopération au développement. Durant cette période, les étudiants sont amenés à prendre une part active à l’organisation dans laquelle ils se trouvent : par exemple, activités de sensibilisation sur la gestion de l’eau ou d’accueil pour enfants handicapés dans un pays du Sud, programmes d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS), etc. Le choix du lieu de stage dépend fortement du choix du sujet de mémoire posé par l’étudiant, le rendant ainsi pleinement acteur de son master en choisissant son stage mais également sa recherche. Cette recherche est ancrée dans une réalité concrète que vivent des individus au quotidien. L’étudiant devra ainsi utiliser les techniques et méthodes de la recherche en sciences sociales pour formuler une problématique de recherche pertinente, élaborer une méthodologie, formuler des propositions de réponse et des pistes d’action. Les sujets de mémoire doivent être liés à la coopération au développement, mais ils peuvent l’appréhender selon de multiples angles et au travers de diverses thématiques. Par exemple : • les jardins de Matéri. Les dimensions des projets maraîchers dans la commune de Matéri au nord du Bénin ; • délimitation des terroirs villageois et conflits intercommunautaires dans la sous-préfecture de Niofoin (Côte d’Ivoire) ; • réflexion sur la participation du citoyen à la coopération décentralisée : la Coopération internationale communale et les initiatives populaires de solidarité internationale ; • la question des pratiques sécuritaires au sein de l'aide humanitaire : impacts et enjeux. 36

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