REGARDER LE MONDE autrement Les formations proposées par la Faculté des Sciences Sociales sont nées d’un même projet : apprendre à porter un autre regard sur nos sociétés pour préparer les défis majeurs que devront relever les générations futures. Les changements qu’il faut affronter ou organiser sont nombreux, profonds et parfois radicaux : le développement de l’intelligence artificielle, l’ordre économique et financier mondialisé, la montée des extrémismes, les migrations, le réchauffement climatique, la gestion d’une crise sanitaire telle que la Covid, etc. Suscitant à la fois espoir et crainte, tous ces changements exigent de nouvelles compétences. Certes, il est nécessaire de relever des défis techniques mais il faut aussi concevoir de nouveaux équilibres dans les relations sociales : de la plus petite échelle, celle des relations interpersonnelles, à la plus grande, celle des échanges entre les différentes régions de notre planète… Un champ de recherche et d’apprentissage extraordinairement vaste ! C’est pourquoi la Faculté des Sciences Sociales propose des formations ouvertes sur les grands débats des sociétés contemporaines et soucieuses de doter ses diplômés et diplômées de compétences essentielles dans un monde en mutation. Apprendre à regarder le monde « autrement » ne s’improvise pas. Les travaux des sociologues et des anthropologues sont ici particulièrement précieux. « La sociologie est un sport de combat », expliquait le sociologue Pierre Bourdieu. « On doit s’en servir pour se défendre mais on ne doit pas l’utiliser pour faire de mauvais coups ». Il ne s’agit pas de combattre le changement, il s’agit avant tout d’arriver à « décoder », à « décrypter » le plus banal des échanges quotidiens pour y déceler ce qui n’est pas donné à voir d’emblée. Partir de l’idée que ce qui est familier n’est pas pour autant connu, admettre l’étrangeté du monde social, exercer un regard curieux, distancié et critique sur les choses les plus banales et les plus évidentes… telles sont des compétences essentielles des diplômés de la Faculté des Sciences Sociales. On ne peut agir sur soi-même et sur la société sans avoir conscience du monde. Or ce dernier se crée chaque jour au contact des autres et doit être compris comme il est, non comme on voudrait qu’il soit. Noé, étudiant en bloc 3 de bachelier 7
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