Sciences

La recherche En Faculté des Sciences Une intense activité de recherche a lieu au sein de l’Université de Liège. Certains étudiants et étudiantes font également le choix, à l’issue de leur cursus de master, de se lancer dans la recherche via un doctorat, 3e cycle d’études permettant de se former au métier de chercheur. La science progresse chaque jour, pas à pas, au sein de l’ULiège ! Pour mieux comprendre notre monde, décoder notre société, relever collectivement nos défis. Tour d’horizon de quelques recherches menées actuellement en Faculté des Sciences. Mathématique, physique, chimie, biologie, géographie : les grandes familles scientifiques sont abordées durant les études secondaires. À celles-ci s’ajoutent la géologie et les sciences de l’environnement. En Recherche, on abat les murs et on travaille en complémentarité afin d’obtenir une vision interdisciplinaire et globale de ce qui nous entoure. La Recherche en Faculté des Sciences s’articule en cinq grands domaines : les sciences du vivant, les matériaux, les sciences de la terre, l’environnement terrestre et aquatique ainsi que le spatial. La recherche développée au sein de la Faculté des Sciences se développe suivant deux axes : l’un est constitué par la recherche fondamentale qui vise à acquérir des nouvelles connaissances sur les mécanismes de phénomènes observés, l’autre s’appuie sur ces découvertes et permet alors de relever les challenges d’aujourd'hui et de préparer le monde de demain. LES MATÉRIAUX DU XXIe SIÈCLE ET DU FUTUR C’est ici que l’on s’intéresse, par exemple, aux cellules photovoltaïques et à leur recyclage, aux matériaux biodégradables et valorisables dans le cadre d’une économie circulaire ainsi qu’aux semi-conducteurs qu’on retrouve en informatique : on étudie la durabilité de leurs performances et leur résistance à l’usure. On mène également des recherches sur les propriétés des nanoparticules utilisées ensuite en pharmacologie, sur les retardateurs de flammes ou encore sur les matériaux biocompatibles permettant certaines greffes. Les physiciens travaillent en collaboration avec les chimistes : les uns prédisent théoriquement le comportement des molécules de manière informatisée, les autres testent en conditions réelles ces matériaux pour en étudier les propriétés. LA BELLE VIE L’étude du monde du vivant couvre un champ très vaste en termes d’applications. Des bactéries aux organismes complexes (plantes, animaux) en passant par les champignons : c’est la vie sous toutes ses formes qui est étudiée. La biologie moléculaire permet notamment de se pencher sur la résistance aux antibiotiques afin que les bactéries y soient à nouveau sensibles ou de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre les maladies. On y décortique également les voies d’adaptation qui permettent aux êtres vivants de pouvoir survivre à de très basses températures. Certains échantillons sont d’ailleurs prélevés en Antarctique ! En microbiologie, il n’est pas rare de voir un groupe de chercheurs se rendre dans une grotte pour y effectuer des prélèvements de micro-organismes qui constituent la plus grosse source de molécules bioactives : antibiotiques, antioxydants, pesticides… Ces recherches ont notamment permis la production d’un pesticide biodégradable : la thaxtomine. Les scientifiques se questionnent aussi sur le mode de fonctionnement des plantes elles-mêmes. Une meilleure connaissance de la photosynthèse des algues nous indique, par exemple, plusieurs pistes quant à la capture du CO2 et à son utilisation dans de nouveaux matériaux. Les biologistes développent également des recherches en partenariat avec les chimistes, physiciens, ingénieurs, médecins, pharmaciens ou encore vétérinaires : dans 74

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